Lorsque Cendrillon débarque au bal du prince leurs regards se croisent : elle touche ses cheveux, il recoiffe sa longue mèche (brune, j’ai vérifié), elle rougit légèrement, il a soudain très chaud, elle mord ses lèvres et il fait de même.
Après 2 heures de valses endiablées il ne ressent pas le besoin de boire le scotch que lui propose son valet de pied, elle refuse l’exquis punch coco-passion préparé par le roi lui-même. Ils n’ont pas mal aux pieds malgré le fait qu’elle porte du 34 ou lieu de son 38 habituel (marraine la Fée s’est plantée dans la formule).
Ils ne ressentent aucune fatigue (ils ont pourtant enchaîné kuduro, madison et zouk). Ils restent péniblement à 1 mètre de distance uniquement parce qu’une rumeur de pandémie se fait de plus en plus présente.
Elle le fixe sensuellement tandis que le Prince reste absorbé par son décolleté (Marraine La Fée est une coquine). Elle oublie l’heure fatidique des 12 coups de minuit, s’enfuit en abandonnant une pantoufle de vair (qui doit valoir une somme folle aujourd’hui sur le Bon Coin).
Elle ne dort plus pendant des jours (malgré Stilnox et mélatonine), se repasse en boucle ce zouk collé serré, ne mange plus (de toutes façons sa belle mère ne lui donne que de vieux os de chapon à ronger) et accepte brimades et insultes de ses belles sœurs sans broncher (genre « Toi Cendrillon t’es pas Kim Kardashian »)
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