Développement personnel

Comment se gère l’échec ailleurs ?

Le gestion de l'échec

Notre rapport à l’échec conditionne notre vie … nous, français, ne somes pas très bien lotis en termes de gestion de l’échec. Mais pourquoi ?

Notre rapport à l’échec conditionne notre vie … oui, rien que ça. Tout est une question de perception à vrai dire, et les français ne sont pas très bien lotis en terme de gestion de l’échec. Mais pourquoi donc ?

Tout d’abord qu’est-ce qu’un échec ?

Simplifions : c’est la non atteinte d’un objectif que nous nous sommes fixés ou d’une situation espérée. Si l’atteinte d’un objectif représente un succès, à l’inverse la non atteinte de ce dernier représente un échec.

La gestion de l'échec dans d'autres pays et cultures

Nous le ressentons tous, en France la perception de l’échec est négative. La plupart du temps l’échec est directement rattaché à la personne, à ce qu’elle est intrinsèquement.

Cet état de fait est directement lié au système éducatif qui, dès le plus jeune âge, nous inculque certaines valeurs communes dont l’association de l’échec à quelque chose de toujours négatif.

C’est d’ailleurs dans notre société occidentale, que nous raisonnons, où plutôt que l’on nous apprend à raisonner, en opposant systématiquement les sujets en les triant du côté du bien ou du coté du mal (la vie/la mort, l’amour/la haine, le bien/le mal, le succès/l’échec …).

Ce mode de pensée favorise des réflexions dites de « ruptures et de différences » alors que d’autres cultures favorisent la continuité et l’étude des similitudes.

C’est pourquoi il est important de s’ouvrir et de s’informer sur la perception de l’échec d’en d’autres pays.,

Tour d’horizons

Dans les pays nordiques, l’échec est perçu comme une preuve d’audace, comme une marque d’expérience, comme une aventure parfois.

D’ailleurs le 13 Octobre en Finlande, on célèbre l’échec depuis 2009. Preuve que les mentalités évoluent et que la démocratisation de l’échec est en route.

Aux États-Unis, l’échec est une étape indispensable pour accéder au succès. Il faut échouer pour devenir humain, pour prendre la mesure de son talent, de sa complexité, de son humilité

D’ailleurs l’américain Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule incandescente, a dû s’y reprendre plusieurs milliers de fois avant de parvenir au résultat escompté. Sa phrase sur l’échec restera pour longtemps une référence en termes d’inspiration : « Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. »

Toujours aux Etats-Unis, l’industriel de renom Henry Ford disait « Échouer c’est avoir la possibilité de recommencer, de manière plus intelligente ». Preuve que l’échec fait intégralement partie du parcours de ceux qui réussissent, c’est d’ailleurs un point commun que l’on peut trouver chez chacun d’entre-deux.

 

En Afrique du Sud, le célèbre homme d’état Nelson MANDELA est à l’origine de l’une des plus belles citations sur l’échec :

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends

Quand vous lisez et relisez cette citation, tout parait plus clair je trouve. Il s’agit vraiment d’une question de perception des situations et de la vie.

Les 5 phases pour sortir grandi d’un échec

1ère phase : accepter votre reflexe de refus

En tout premier lieu après un échec, nous avons tous tendance à refuser ce dernier. Ce qui provoque parfois un déficit de confiance en soi si on stagne dans cette phase.

2ème phase : arriver à gérer les émotions qui découlent de l’échec pour se déstabiliser

Que ce soit la colère, la tristesse ou la déprime, nos émotions après un échec sont multiples et rarement agréables. C’est le moment où on a tendance à personnaliser l’échec en le calquant sur nous même : je suis nul, je n’y arrive jamais, je ne sers à rien … du calme, respirez un bon coup et passez à l’étape d’après 🙂

3ème phase : accepter la situation pour poser les premières brique d’une relance

Accepter une situation qui n’est pas conforme à ce que nous attendions nous permet de prendre du recul sur les raisons d’un tel résultat. Il s’agit d’un tremplin indispensable pour se relancer.

4ème phase : Analyser les causes de l’échec

A partir du moment où nous sommes arrivés à cette étape alors nous pouvons essayer de comprendre, le plus objectivement possible, les raisons de l’échec. L’intérêt de cette analyse consistera à tirer les enseignements pour ne pas reproduire les mêmes erreurs (causes avérées de l’échec) qui mèneraient inéluctablement au même résultat (l’échec)

5ème phase : corriger et prendre en compte son analyse de causes

Dès que nous connaissons les causes de notre échec alors nous pouvons réessayer d’atteindre notre objectif sans reproduire les mêmes comportements à l’origine de ce dernier … et oui vous y arriverez tôt ou tard à cet objectif tant recherché.

Restez tenaces et motivés !

Heureusement les mentalités évoluent en France, l’échec est de plus en plus perçu comme une situation propice à l’amélioration, si on sait échouer, si on se relève, si on l’analyse et si on met en place les actions nécessaires pour capitaliser et repartir de l’avant.

Nous pouvons changer notre perception de l’échec et arrêter d’en avoir peur … c’est libérateur et épanouissant.

Mais comme l’a très justement dit Marc Simoncini, fondateur de Meetic et Sensee, « On sera prêt à accepter l’échec en France le jour où on acceptera la réussite ! »

Alors libérez-vous de cette peur d’échouer et foncez ! Soyez actifs, volontaires et créatifs !

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